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Performance à tout prix: l’usure silencieuse

Même les plus accomplis s’effondrent parfois. Le burn-out ne vient pas de l’échec, mais d’un corps sous pression et de limites floues.

Le burn-out est désormais une problématique bien connue, mais ses contours demeurent flous. Les personnes concernées peuvent encore le percevoir comme un échec, et l’idée simpliste «d’en faire trop» reste la représentation courante dans la culture populaire. Cette maladie est pourtant plus complexe qu’il n’y paraît.

Les mécanismes du stress chronique

Sur le plan neurobiologique, le burn-out est la conséquence d’une activation prolongée des systèmes de réponse au stress. Le cerveau se réorganise autour de ses mécanismes de survie, le privant ainsi de l’accès à ses fonctions exécutives (planification, prise de décision, etc.). À la clé: insomnie, détachement émotionnel, cynisme et perte d’intérêt. Cette maladie s’installe toujours de manière insidieuse. Souvent interprétée comme une fatigue accumulée, elle peut évoluer vers une déconnexion émotionnelle, une dépression ou encore des idées suicidaires si elle n’est pas traitée à temps.

Le burn-out n’est pas l’apanage de celles et ceux au bord de l’effondrement. Il est de plus en plus fréquent chez les professionnels à haut niveau de performance: des individus qui paraissent calmes, investis et brillants en surface, tout en perdant peu à peu contact avec le sens de leur travail. Dans une quête d’excellence, les plus compétents peuvent devenir les plus vulnérables.

La lente érosion des limites

Il ne faut pas y voir là un manque d’implication ou de motivation. À l’inverse, cette maladie touche fréquemment des personnes animées par l’ambition, un sens aigu du devoir et une grande rigueur. Ce qui commence par le désir de bien faire finit par grignoter les limites qui protègent l’intime. Les petites entorses deviennent la norme. Peu à peu, la disparition des limites entre personnel et professionnel se traduit par une usure mentale et physique.

Le chemin vers la guérison: introspection et réorientation

La guérison passe souvent par un réapprentissage: celui de dissocier la valeur personnelle de la productivité constante. Le repos constitue un point de départ essentiel, mais rarement suffisant. Sans compréhension des schémas qui ont conduit à l’épuisement, même une pause prolongée n’offrira qu’un répit temporaire. C’est là qu’interviennent les professionnels de la santé mentale. Leur travail est d’élaborer avec les patients une manière plus durable de concilier le travail et ses responsabilités avec leurs propres besoins.

Il ne suffit pas de prendre du recul pour récupérer. Le rétablissement engage à une véritable introspection. Son but est de créer des conditions de vie qui visent à prévenir la rechute, et pas seulement à la rendre supportable. Ce qui protège la santé mentale sur le long terme, ce n’est pas la perfection, mais la capacité à vivre en harmonie avec nos besoins réels.

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